Forum convivial dédié à la Team Rocket, les méchants loufoques et sentimentaux du dessin-animé Japonais: Pokémon. Jessie, James, Miaouss, Butch, Cassidy et compagnie. Rocketshipping, Néoshipping, Blueshipping etc. Toutes vos créations sont les bienvenues!
Messages : 5 Points : 4891 Date d'inscription : 04/09/2017 Localisation : Avec Jessie et James Rang : Qulbutoké Envoyer un MP
Miaouss
Sujet: L'intelligence sur pattes Lun 4 Sep 2017 - 16:13
L'intelligence sur pattes
Nom : Top secret. Prénom : Miaouss. Âge : Avec mes neufs vies, mon âge dépasse sans aucun doute votre imagination. Ville et région d'origine : Hollywood, dans la région de Kanto. Situation civile : Célibataire. Profession : Agent de la Team Rocket. Pokémon en poche : Moi-même. Équipements : Des boîtes de pâté pour Pokémon, un lance-pierre, une brosse à cheveux, un pot de lustrant, et les inventions que je construis (avec l'aide de mon génie, et Jessie et James).
Description
Dôté de parole et comprenant le langage humain, je suis très intelligent. Je suis espiègle, calculateur, culotté, un peu égoïste sur les bords, et un poil peureux lorsque la situation devient trop effrayante. Ceci dit, je reste tout de même quelqu'un de gentil, sensible et affectueux. Je sais me faire obéir malgré ma petite taille, et même si je ne le montre pas souvent, je tiens beaucoup à mes partenaires et je n'hésite pas à faire preuve de sagesse dans les moments sérieux.
En apparence, je suis un chat beige, pouvant tenir debout sur mes pattes brunes arrières et pouvant marcher comme un être humain. J'ai de grandes moustaches sur les joues ainsi que deux autres entre mes oreilles noires. J'ai des yeux ovales, mes pupilles bleus sont pointues, et un fétiche doré, que je prend soin de lustrer régulièrement, orne fièrement mon front. Mes griffes sont bien acérées et je peux vous dire qu'un coup de patte bien placé pourrait vous être fatal !
Test RP
Vous êtes convoqué dans le bureau de Giovanni, mais n'avez aucune idée de ce qu'il va vous dire.
Alors que mon sourire et ma démarche trahissait mon humeur joyeuse, j'avançais seul dans les couloirs des quartiers généraux de la Team Rocket.
Enfin, mon jour était arrivé !
La veille, Jessie, James et moi avions reçu un appel du quartier général. La secrétaire du Boss avait tenue à nous informer que moi, et uniquement moi, Miaouss, était convoqué au bureau de Giovanni.
Elle n'avait pas évoquée les raisons de cette soudaine convocation, mais cela ne pouvait être qu'une seule chose : ma place sur les genoux du Boss, l'un de mes plus grand rêve, allait enfin se réaliser ! Je savais qu'un jour, cette saleté de Persian serait chassé et que je pourrais contempler, d'un air jubilatoire, les oreilles baissés de honte et le regard triste de ce chat mal léché depuis ma place aux côtés du Boss. Et ce jour était enfin là. Après tant d'années d'acharnements et de fantasmes... !
Mes moustaches frémissaient d'excitation rien qu'en y songeant et je ne pouvais pas m'arrêter de sourire tandis que j'avançais toujours d'un pas fier.
Les couloirs étaient vides et un frisson me parcourut l'échine malgré la chaleur ambiante. Au fur et à mesure que je gravissais les étages, les membres de la Team Rocket diminuaient. Dans les derniers étages, il n'y avait que les administratifs, les très haut-gradés, et les ressources humaines -qui restaient dans leur bureaux, bien évidemment.
Alors que j'arrivais peu à peu chez Giovanni, mon enthousiasme du départ fut remplacé par une appréhension croissante, ainsi qu'un tas de questions : Peut-être que le Boss ne me convoquait pas pour remplacer son Persian ? Peut-être que ma place sur les genoux du Boss devait attendre encore un peu ? Et s'il m'avait convoqué pour une mauvaise nouvelle ? Et si je n'étais plus assez bien pour faire partie de la Team Rocket ? Et si c'était moi qu'on remplaçait par un autre Pokémon pour faire équipe avec Jessie et James ? Et s'il me virait carrément sur-le-champ, sans aucune possibilité de dire au revoir à mes co-équipiers ?
Cela faisait la deuxième fois que mes poils se dressait sur mon pelage, et je n'arrivais pas à faire partir le sentiment nauséeux qui s'accrochait désormais à mon estomac.
Ou alors, était-ce parce que je n'avais pas manger depuis deux jours et qu'il me rappelait à l'ordre ?, me demandais-je en posant mes pattes sur mon ventre.
Bon sang, et ces lâcheurs de Jessie et James qui avaient déguerpit à la cafétéria dès que nous étions arrivés au QG, en prétextant que le Boss n'avait convoqué que moi et que, pour ne pas déranger cette importante convocation, ils allaient m'attendre là-bas et que je n'aurais qu'à les rejoindre une fois l'entretien terminé...
Ils avaient plutôt la trouille de se faire réprimander s'ils venaient avec moi, oui !
Ces égoïstes de Jessie et James m'avaient abandonné à mon pauvre sort pour profiter d'un repas gratuit. Tu parles d'un soutien moral, ces deux-là ! Mais là encore, je n'avais pas la moindre idée du sujet de convocation, alors cela pouvait être négatif comme cela pouvait être positif...
Maintenant que j'y pense, une fois l'entretien terminé, j'aurais peut-être l'occasion de pouvoir manger avant qu'on soit obligé de quitter les lieux immédiatement, comme à chaque fois... ?, me demandais-je distraitement. Un bon repas chaud, avec une entrée, un plat bien garni, un dessert ainsi que du pain frais et de l'eau potable... Oui, cela semblait être une bonne perspective.
Arrivant enfin à destination, mes pas s'arrêtèrent devant la porte du bureau du Boss. La désagréable sensation à l'intérieur de mon estomac refit soudainement surface et je ne pu m'empêcher de déglutir difficilement, dans l'espoir de faire passer ce fichu malaise. J'inspirais ensuite à fond, le torse bombé, paupières closes, comme pour me donner du courage, puis je relâchais mon trop plein d'air dans un bref soupir.
La patte levée, le cœur battant, je frappais finalement à la porte, me demandant subitement avec quel visage le Boss allait m'accueillir, avant de secouer aussitôt la tête pour oublier ces tourments inutiles. Au bout de quelques secondes, j'entendis un « Entrez » de l'autre côté de la porte.
« Bon ben... quand y' faut y aller, faut y aller... » Murmurais-je d'une petite voix, encore incertain.
Je fermais une dernière fois mes paupières, puis j'ouvris enfin la porte.