Salon/cuisine

J'ai tout brisé... Jessie me donne le plus déçu des regards puis elle se retourne, s'excuse et s'éloigne. J'ai le coeur qui explose de chagrin. "N-non attends ! " je ravale ma salive, récupérant tant bien que mal mon souffle et mes esprits puis j'allonge une main vers elle comme pour la rattraper. Je voudrais la poser sur son épaule mais je ne peux même pas.  Son dos s'agite, je pense qu'elle pleure. Qu'est-ce que j'ai fait ? 

... "Jessie... Mais Jessie... Pourquoi ? ..."

J'ai tellement peur, je me sens terriblement triste et vide... lorsqu'il me rattrape doucement. Je sens mon corps se réchauffer mais sa question m'assaille... Pourquoi?...


"Je sais pas pourquoi... j'ai fait ça..."


J'ai envie de m'enterrer, j'ai pas l'habitude d'avoir honte pourtant, étant donné que je n'ai aucun défaut.. Mais je l'ai déçu, pour une fois que j'aime quelqu'un et que c'est reciproque... Je l'impression de voir le bus emmener Astin à nouveau sauf que cette fois, c'est James à l'intérieur. Je savais qu'il ne fallait pas que je me laisse aller, j'ai tout gaché... Je me retiens de pleurer en pinçant mes lèvres ..


"On fer..."

Je ne parviens pas bien à parler tant ma gorge est serrée... Je tousse.

"On ferait peut etre bien de... dormir.."

Je ne peux pas supporter de voir ma Jessie aussi malheureuse et honteuse à cause de moi. Elle n'a pas besoin de m'expliquer pour que je comprenne ce qui ne va pas. Elle croit m'avoir déçu à cause de mon attitude de ramollos à la queue coupée.  Je dois réparer cette erreur sur le champ en lui faisant comprendre qu'elle n'a rien fait de mal... Je.. Je dois effacer ce souvenir de ce monstre aux boucles anglaises rouges sang qui me hante et me tourmente depuis bien trop longtemps. Elle ne m'enlèvera pas le bonheur une fois de plus !  Aussi silencieusement que possible, j'[size=70]ôte mon t-shirt et mon pantalon trempés de sueur pour me mettre à l'aise et lui faire une surprise puis je me rapproche doucement de ma Jessie et une fois à sa hauteur je pose mes mains sur ses épaules pour commencer à les lui masser délicatement.[/size]

"Je n'ai pas sommeil ma douce. On... On pourrait peut-être continuer ce qu'on avait commencé ? "

Quelques secondes de silence s'écoulent puis j'ajoute : "C'etait pas toi mais à cause d'elle. C'est de l'histoire ancienne mais toi je t'aime. Je voudrais vraiment tout partager avec toi. Pardon... Pour ma réaction..." Et sur ces mots je pose un baiser tendre sur son omoplate.

Elle fait un mouvement pour se retourner vers moi. Lentement j'éloigne mes mains. Je déglutis,  agenouillé face à elle et je plonge dans son regard intense. Elle est prête à reentreprendre quelque chose aussi si moi je me sent prêt ;  je le lis dans ses yeux... Tout dépend de moi. Je baisse les yeux, j'hésite un peu. ... Je ne l'ai jamais fait concrètement, j'ai juste été touché par une personne que je n'aimais pas ;  ça n'a strictement rien en commun avec ce que je suis entrain de vivre aujourd'hui. La douleur, les humiliations, les ordres, les leçons de bonne conduite et les punitions...Je dois faire abstraction de tout ça.  Mais j'ai si peur de ne pas être à la hauteur, on me l'a répété tellement de fois. 

Je relève les yeux, je déglutis,  je m'approche. Inspirant pour me redonner du courage je penche mon visage vers le sien. Je relève délicatement son menton d'une main, lui prenant la sienne de l'autre. Tout mon corps recommence à trembler. J'écarte les lèvres en fermant les yeux invitant sa langue à recommencer un slow romantique. Oh~ c'est toujours aussi bon, même plus
 Je me détends malgré les battements de mon coeur refusant toujours de reprendre un rythme normal. Ma main sous son menton descend jusqu'à sa poitrine. Je lui caresse un peu maladroitement. Elle frissonne, son coeur bat si fort que je peux le sentir au travers de sa peau. Je me permet l"effronterie de taquiner son mamelon du bout des doigts, entrouvrant les yeux pour m'assurer qu'elle est d'accord.

Comme elle ne proteste pas, je me détache du baiser pour faire glisser mes lèvres sur sa joue, au creux de don cou, sur sa clavicule... Je descend jusqu'à sa poitrine... Je remplace mes doigts par mes lèvres. Elle se cambre. Je... Je ne peux pas croire ce que j'ose faire là !  C'est tellement magique, j'en ai les larmes aux yeux. J"embrasse, lechouille, mordille son mamelon tout doucement en veillant à ne lui faire rien d'autre que du plaisir.Lorsque je l'entend gemir je m'arrête pour demander d'une voix tremblante :  "Tu... Tu veux qu'on continue ? "

Sa main descend jusqu'à mon intimité, elle me touche, une décharge électrique fulgurante me transperce, je fais un mouvement de hanche involontaire à ce contact, la pointe humide de sa langue sur mes lèvres aggravent mon cas désespéré ;  je suis sur le point d'exploser!!! Les larmes me montent aux yeux et à son tour elle me demande mon accord... J'acquiesce doucement lui répondant d'un ton tout sage, limite enfantin mon habituelle ritournelle:
"Oui Jessie." 
Je ne peux rien ajouter de plus, j'en ai vraiment envie, plus que tout! Je transis de désir, j'ai envie d'arracher mon dernier vêtement, son string en dentelle, de lui bondir dessus et de la prendre, là tout de suite sur le champ!!! Je veux agiter mes hanches, me plonger au plus profond d'elle!!! Lui dévorer le visage, la bouche le corps entier, me souler de son parfum.  Je ne peux plus résister, c'est insupportable, trop fort, trop tentant! Mais je ne peux pas, je suis paralysé. ......... Mon corps est en ébullition absolue, mon esprit devient fou. Je languis! Je me penche à mon tour pour la caresser un peu, par dessus son string en dentelle. Oh mon Dieu, c'est tellement mouillé là, est-ce qu'elle s'est fait pipi dessus? Si elle doit y aller elle ne doit pas se retenir à cause de moi. J'éloigne un peu ma main tremblante tout étonné. Mais son contact sur mon anatomie se fait un peu plus insistant j'ai la tête qui me tourne si fort que je suis au bord de l'AVC. Je serre un peu les paupières. Elle ne semble pas décidée à vouloir une autre interruption; moi non plus.
"Han, Jessie mais tu dois faire pipi j'crois... ~" 

Avalant la grosse boule de salive qui serre ma gorge, je tousse puis je rouvre les yeux lentement pour la dévisager intrigué, me mordant les lèvres tout en rapprochant une nouvelle fois ma main de cette zone si tentante et mystérieuse... Mon corps tremble tellement que je semble pris de convulsion, elle tremble si fort elle aussi... Je baisse un peu les yeux, apercevant la forme humide entre ses jambes, ca ressemble à un coeur. Je veux tant que ce maudit bout de tissu disparaisse. C'est le dernier obstacle...

Les filles sont si etranges.  Ce sont des créatures ensorcelées qui existent pour nous faire perdre la raison. 

C'est de plus en plus humide il me semble...
.. Donc d'après ce qu'elle vient de m'expliquer elle a autant envie que moi. Ses doigts taquinent le bout de mon sexe, je ne supporte plus le contact de ce tissu qui s'impose entre ma peau et la sienne. Et pourtant je n'ai pas le courage de lui dévoiler mon soldat en erection... Je préfère la regarder elle avant, en plus je dois trop savoir quels secrets elle me cache encore. J'enroule un bras autour de sa nuque pour la renverser contre le matelas tout en approfondissant mon baiser. Je la dévore de la bouche, c'est le baiser le plus intense que je donne pour la première fois par ma propre initiative. Un peu baveux mais pas dégoûtant pour autant, je reste élégant en toutes circonstances.

Je me détache pour me positionner par dessus elle. Son torse s'agite à chacun de ses souffles, je fixe sa poitrine dressée, elle a la chair de poule mais elle me sourit avec confiance, les yeux pétillants. Maintenant que je ne suis plus en position de faiblesse c'est beaucoup plus facile. Delicatement, je m"empare du rebord de son sous-vêtement et elle soulève les hanches pour m'inviter à  le lui ôter sans plus d'hésitation. 

Oooh... Je... Je n'en crois pas mes yeux. Mon sexe me brûle et palpite plus que jamais!  C'est encore plus excitant que ce que j'avais imaginé !  Mon visage est en feu.

"Je... Je... Je peux toucher Jessie ? "

J'approche mon doigt avec un peu d'hésitation, juste avant de la toucher je lève les yeux vers elle, je remarque que sa respiration devient plus rapide et que son front est en sueur et pourtant je ne l'ai même pas encore effleurée. Je m'avance un peu plus près sur mes genoux puis enfin je la caresse du bout de mon index. C'est tellement moite, chaud, mouillé. C'est tout gonflé et ça devient tout dur... Elle gémit, se cambre, émue, on dirait qu'elle pleurniche mais lorsque je regarde son visage, inquiet de lui faire mal j'y vois un sourire béat. Elle semble...émue, écarte les jambes et le bouton de rose se deploie en une magnifique fleur. ... Je suis curieux de voir ce qui va se passer si je faufile mon doigt plus bas... Il glisse et rentre un peu en elle. Elle se met à gémir plus intensément en s'agitant. Oh elle est trop mignonne !  J'ai envie de la tourmenter un peu. Je relève mon doigt, recommence à caresser la zone gonflée et elle pousse un cri. "P...pardon Jessie..." elle a l'air visiblement heureuse et qu'est-ce qu'elle respire vite !  C'est trempé là dedans... Je pourrais facilement y... Ma main libre glisse jusqu'à l'intérieur de mon caleçon, c"est incontrôlable, mécanique... "Hmmm~hmmm"

Remarquant que Jessie s'agite pour essayer de me débarrasser de mon caleçon en signe de vengeance je commence à glousser de rire, taquin. Ca se transforme en jeu. J'ôte vite ma main que j'avais faufilé en douce hors de mon sous-vêtement et j'agite mon doigt devant son visage pour lui signifier que je ne me deshabillerais pas et que dans tous les cas, si elle veut que ce fichu calebar saute hors de sa vue il faudra qu'elle l'attrape et qu'elle l'arrache. D'ailleurs j'esquive sa poigne de justesse.Je continue de la torturer du bout du doigt sans m'arrêter jusqu"à ce que son souffle se saccade. Là enfin je commence à penser que je deviens cruel donc après une dernière caresse sur son sexe je la laisse respirer. Bon sang sa fleur est inondée de rosée. Elle a les joues toutes roses, des larmes dans les yeux et elle lutte pour retrouver son souffle. J'y ai été un peu trop fort je crois...
"Oh ?  Euh ?  Jessie ?  Ca va ?  Je... Je t'ai fait du mal ? " Je me rapproche, me penche sur elle pour la prendre entre mes bras.

La tension monte toujours plus, je ne vois plus rien, mes yeux roulent sous mes paupières, mon corps lache, je n'arrive pas à croire qu'il se moque de moi! C'est encore plus excitant, je découvre une nouvelle facette de James que je ne connaissais pas et je dois avouer qu'elle me fait fondre.. Je me mord plus fort les levres, j'ai envie de lui, j'ai envie de le toucher moi aussi, mais il joue avec moi, il me torture, il fait glisser ses doigts chauds et c'est tellement mouillé qu'il va de plus en plus vite, ma nuque semble etre en caoutchouc, elle flanche dans l'oreiller, je me cambre, je sens mon coeur battre plus vite, cogner trop fort, je me sens partir, avalée par le matelas, j'ai l'impression que je vais mourir.. "Ahhahnn..." Les larmes perlent au coin de mes yeux, c'est trop bon, je vais venir, je le sens, mon bas ventre soutient encore cette sorte de boule de chaleur mais plus pour longtemps, je me sens prise au piège, sur le fil du rasoir, ses doigts me rendent folle, je n'arrive pas à réaliser que c'est bien de James qu'il s'agit et pourtant, dès que j'entrouvre les yeux je vois son visage face au mien, mon meilleur ami, mon équipier, et il est en train de me défier, clairement.. Heureusement mon cerveau fait un blocage et ne fait pas le parallèle avec les tourments que me faisait subir Cassidy à l'internat, quand elle me touchait de la meme façon.. Ca n'a rien à voir, James est amoureux de moi et ce petit jeu a une toute autre dimension... "Aaaahhhhaaa~~~~" Mes pensées s'interrompent, je me cambre plus fort, je sens des spasmes me parcourir, mon entre jambe frissonner et se coller à sa main avant d'avoir des sursauts incontrolables et je.. "HHAAAN HMM..." Je tire la couverture de toutes mes forces, mon esprit s'embrouille, je sens que je relache toute la pression, je jouis sans pouvoir me controler dans la main de James, je ne peux plus respirer... Lorsqu'il s'arrete et s'inquiete aussitot.. 


("Oh ?  Euh ?  Jessie ?  Ca va ?  Je... Je t'ai fait du mal ? ")

Je le regarde, les yeux embués, ayant du mal à reprendre mes esprits..
"Tu vas m'le payer...", je lui murmure dans un faible souffle avant de me relever et inverser les rôles, le poussant d'un geste sec, le faisant tomber à la renverse sur le dos..


"A mon tour maintenant.." Je souris d'un air fier et triomphant avant de l'embrasser à nouveau en glissant mes doigts sous cette barriere de tissus insupportable qu'est son caleçon..

Ma pauvre petite Jess, elle a pleuré par ma faute. Comme je suis vilain !  Je forme un coeur avec mes lèvres,  prêt à lui déposer un bisou sur le nez quand je sent ses paumes s'appuyer contre mon torse pour me pousser en arrière.  Je n'essaye même pas de lutter, je pouvais m'y attendre, Jessie n'est pas du genre à me laisser gagner la partie si facilement. Je l'ai affaiblie avec mon doigt magique et maintenant elle va me montrer de quoi elle est capable pour prendre sa revanche... Ca va barder...
[size=70]Je lui offre mon meilleur regard de caninos battu, espérant lui inspirer un peu de pitié mais elle garde son petit sourire malicieux. Hé !  Je ne compte plus me dégonfler si facilement.[/size]
"Hum, je m'suis bien débrouillé, hein Jessie, avoue que ça t'a bien.....

Elle ne m'ecoute plus. "A mon tour maintenant..." souffle-t-elle et là elle m'embrasse puis ses doigts tout froids s'insinuent dans mon vêtement, rampent comme un abo sur ma virilité et commencent à l"encercler, à se serrer tout autour..je suis gelé, frissonnant . Elle brise le baiser et se recule juste un peu mais sa main ne décolle pas de son emplacement douillet, je lui sourit timidement. Oooouh je n'ai plus si envie de faire le malin. Je déglutis, en m'appuyant sur mes coudes pour me redresser faiblement.
"Jess~~ie ? "
Ma voix piteuse sort à peine comme un murmure prisonnier de mes lèvres.  J'agrippe les draps, le coeur frappant à tout rompre contre mes côtes, je suis sa proie.

J'aime bien me laisser faire, je dirais meme que j'adore ça, c'est super excitant et le fait que dans cet univers parrallele qui est notre intimité, il soit le chef, me rend complètement dingue... mais mon ego a des limites, c'est MOI qui commande maintenant! Je suis beaucoup plus détendue, cet orgasme m'a réveillée, je suis en pleine forme et d'humeur plus coquine que jamais.. Je souris d'un air taquin, je l'embrasse tout doucement et, enfin, je me permet de caresser son érection, de la prendre entre mes doigts tremblants... Je précise que je tremble car je suis excitée, pas parce que j'ai peur! Il pleurniche des le début : alors on fait moins le malin maintenant, hein? Il m'a peut-être bien eu précédemment, je l'admet, mais lorsqu'il se retrouve dans la position que j'occupais il y a quelques secondes il stresse.. J'ai envie qu'il soit bien et en confiance, je ne suis pas là pour le brusquer ou lui faire mal, je me penche encore et embrasse ses levres doucement avant de le regarder dans les yeux en lui murmurant, pressant faiblement mon nez contre le sien


"C'est moi James... tu n'as pas confiance en moi..?"


Je ne détache pas mon regard de ses grands yeux innocents qui pourtant me hurlent de le toucher.. et alors que mon coeur cognant trop fort me fait perdre la tete, je descends son fichu caleçon et le balance au sol d'un geste désordonné avant de voir enfin l'objet de tous mes fantasmes... Il n'est pas circoncis et je dois dire que c'est la première fois que j'en vois une en vrai et d'aussi pres.. Je me suis intimidée face à sa... son... voilà... J'approche doucement ma main et encercle la base de son intimité dressée face à moi avant de faire doucement glisser mes doigts de façon à le décalotter.. Je le sens se crisper, soupirer, gémir.. Ca y est c'est parti, le jeu s'inverse.. Je ne peux m'empecher de sourire ..

Elle m'embrasse tout doucement pour me rassurer, frotte son nez contre le mien. Je suis tout déstabilisé car je n'aime pas du tout me retrouver en position de faiblesse. Elle le sait bien, c'est pour ça qu'elle me console. Oh Jessie j'ai tellement honte quand je reagis comme ça. J'veux pas que ça te vexe et que tu décide d'en arrêter là,  j'ai tellement besoin de toi.

Ses douces paroles caressent mes oreilles mais elles resonnent dans ma tête comme si tout ceci n'était pas réel,  comme si j'étais entrain de rêver. ..

 Bien sûr que si j'ai confiance en toi Jessica. Je dépasse toutes mes limites, toutes mes peurs, je pourrais déplacer des montagnes quand je suis avec toi.

Je voudrais lui répondre à haute voix mais je me contente de chouiner. Sa main sur mon sexe m'envoie comme des tas de petites décharges électriques , c'est plutôt agréable,  mon souffle s'approfondit :  "Hum, ha~" Je souris malgré moi, extasié ;  je voudrais bien qu'elle en fasse plus. Son regard saphir qui me fixe me transperce comme si elle cherchait à lire dans mon âme. Elle tourne les yeux pour faire un geste, je sent que sa main le libère  et tout à coup c'est la fraîcheur de la pièce qui remplace son toucher. Ca y est, elle l'a fait, elle a ôté mon caleçon.  Elle semble pensive en observant ma virilité dressée, la chaleur de mon haine remonte jusqu'à mes joues, j'attrape des coliques de stress. Qu'est-ce qu'elle en pense ?  Est-ce qu'elle ne la trouve pas assez longue, assez grosse ?  Mal proportionnée ? 
Je constate que ses joues ont rosit. Et elle repose ses doigts dessus... Ils glissent tout le long, ça chatouille... Et je sent qu'elle s'empare de mon gland. Elle repousse la peau doucement. "Ah~ah" mes epaules s'affaisent, mes coudes lâchent en dessous de moi. Je m'affale, laissant retomber ma nuque contre le matelas. J'ai la sensation d'être déshabillé une seconde fois mais en plus extrême. Mon coeur s'affole, mes genoux tremblent, je me mords les lèvres en serrant les poings et mes yeux errent autour de la pièce. J'ai peur que quelqu'un entre pile à ce moment ou que Miaouss se réveille. Une decharge électrique violente me fait sursauter ;  ce n'est pas l'attaque tonnerre de Pikachu même si ça y ressemble. Elle taquine mon urètre, j'ai le souffle coupé, je sent poindre une goutte à l'extrémité. J'peux pas déjà tout lâcher alors que c'est a peine le début ;  ma respiration se bloque, je sent que ça va venir... Non !  Pas maintenant !  elle a résisté plus longtemps que moi. Je-je n'peux pas perdre ce défi !  Je me cambre, serrant de toutes mes forces les draps. Je secoue la tête d'un côté à l'autre m'ébouriffant les cheveux, pouvant à peine respirer. "J-Jess... J-j'sais pas si-si ... J'pourrais...~"

("J-Jess... J-j'sais pas si-si ... J'pourrais...~")

Je sais qu'il en a envie, il frissonne, il se crispe, il soupire.. mais il a tout autant peur.. Il était tellement détendu tout à l'heure, je crois qu'il préfère être en position de force.. Mais il faut qu'il dépasse ses à priori... Je me rallonge pres de lui en nous couvrant de la couette afin qu'il se sente plus en confiance et me faufile contre lui, la tete sur son épaule, tout doucement.. Je suis trop bien et je sais que comme ça il se sentira plus à l'aise, je suis plus basse que lui, il va se sentir en position dominante. Je joue encore à la gentille fille douce et soumise et il ne remarque rien, il faut dire que je suis si bonne actrice..! 
Je l'embrasse doucement dans le cou, des petits baisers tout chauds et glissants, et je lui murmure à l'oreille "Je t'aime.." tout en glissant à nouveau mes doigts le long de son torse, de son ventre, jusqu'à son érection, à ses testicules que je prend entre mes doigts tout délicatement. Il tremble, il se cambre un peu, ses levres tremblent et laissent s'échapper des petites plaintes aigues, graves, son érection tremble elle aussi, il est tout chaud et moite, réticent je suppose.. Je l'embrasse encore dans le cou, jusqu'à son oreille en respirant son odeur corporelle si sexy, caressant sa peau avec mon nez et je ne peux pas m'empêcher de sourire... Je me fiche du sexe, s'il préfere attendre et aller à son rythme, j'ai attendu des années, je ne suis plus à ça pres.. Tout ce que je veux c'est etre contre lui... Je l'aime tellement, je frotte un peu mon visage contre lui.. Raaaaaahhhhn mais qu'est ce que je suis NIAISE! 

Jessie s'arrête, j'en profite pour reprendre mon souffle loqueteux. Sans bouger, me contentant de respirer bien fort, je l'observe s'emparer de la couette. Qu'est-ce qu'elle fait ?  Je cligne plusieurs fois des paupières,  me mordant les lèvres avec appréhension car tout au fond de moi je ne veux absolument pas que ça se termine maintenant. 
Elle se recouche à côté de moi, relève la couette jusqu'à mon menton et elle se love sur mon épaule. J'ai l'impression d'être devenu son protecteur, tout à coup,   Oh !  J'suis mieux !  Mais qu'est-ce que j'ai encore envie... J'ai la grande idée de me cajoler un peu tout seul en cachette, je pose une main sur mon entrejambe en soupirant puis je ferme les yeux pour repenser à tout ce qui vient de se produire, surtout le moment où j'ai trouvé son point faible ! Elle remue encore, relève la tête,  pose ses lèvres sur mon cou, vite j'eloigne ma main ! Elle me murmure qu'elle m'aime, son souffle chatouille le creux de mon oreille, je tourne la tête dans sa direction les yeux vitreux pour lui répondre d'un ton profond et viril : "moi aussi." j'ai l'impression de l'entendre pouffer de rire un peu ... Ou c'est plutôt de plaisir je crois. Elle me caresse de ses agiles doigts de fée, ça me chatouille de partout, je suis trop sensible. Puis sa main retourne tout en bas, je peux pas faire autrement que de donner un coup de rein. Elle caresse ma verge puis... Descend encore par dessous... Non mais je rêve !  Oooiiiiioooouh elle me papouille les bourses !  Oh mais pas ça hé !  Ca me rappelle la visite médicale et la vieille infirmière rustre trop hideuse qui sans aucun tact me les serrait dans le seul but de me faire mal et de réussir à m'faire pleurer. J'essaye de faire un reboot de mon cerveau pour effacer ce souvenir mais je ne sais toujours pas si j'aime ou déteste cette sensation. J'essaye de m'en échapper, des plaintes pas très discrètes  quittent  ma gorge contre ma volonté partant crescendo dans des tons aigus et graves. Je serre les paupières de toutes mes forces me concentrant sur Jessie, l'image de son splendide vagin revient devant mes yeux, je commence à vraiment me détendre et me sentir mieux. Elle m'embrasse le cou, me mordille le lobe d'oreille et je recommence à fondre de plaisir. Je ne peux plus résister,  il me faut un câlin. Je me retourne vers elle, sur mon côté et j'enveloppe mon bras autour de son épaule.  Je me colle contre elle, sentant la pointe de son petit nez contre mon torse. Son souffle tiède continue de chatouiller ma peau. Je dépose un baiser contre son front. Elle frotte sa petite moue adorable tout contre moi.

"Jessie ma toute douce je t'adore."

 Même si je raffole de ce calin et qu'il est tres tard je ne sais pas si je vais pouvoir m'endormir. Je suis encore tout émoustillé. J'ai envie qu'elle continue de me papouiller par dessous, je fais deux trois mouvements de hanches qui me trahissent... Mais... Jessie est peut-être fatiguée maintenant. Je lui caresse doucement le bras et puis la joue.

"Chérie,  tu t'endors ? "

"Non... je suis juste.. bien comme ça..." 

Je relève mon visage vers lui et lui sourit tendrement. J'ai du mal à le suivre, je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression de le violer à chaque fois que je le touche.. et j'ai pas envie qu'il ai peur de moi, au contraire! Je l'embrasse encore avant de l'attirer plus pres de moi

"J'ai envie de toi James.."


Je le regarde dans les yeux en essayant de savoir ou il en est, j'espere que je ne vais pas le faire fuir, j'ai tellement peur qu'il me laisse tomber..

"...mais je ne te forcerai pas.."

Je me retrouve face à un dilemme. Quelle décision dois-je prendre? J'ai attendu pendant des années pour faire ma déclaration à Jessie, j'en rêvais pourtant depuis notre toute première rencontre; J'ai adoré la découvrir, lui faire ressentir du plaisir, j'aurais tellement voulu lui en donner plus ce soir mais maintenant que c'est à mon tour de recevoir ... je... je suis mal... je ne peux pas me laisser aller...

C'est pourtant Jessie qui me touche, la femme de mes rêves, ma meilleure amie, ma confidente, la personne dont je suis le plus proche au monde et pourtant... il y a toujours cette arrière-pensée qui me bloque... à chaque fois que le plaisir commence à m'envahir, dès que je suis sur le bord, à la limite d'atteindre mon point culminant je ressent comme une douleur, un effroi. Je ne me sent simplement pas prêt encore à oser lâcher les rênes, à me laisser aller devant elle. Je trouve ça... trop humiliant. Je veux être celui qui garde le contrôle de la situation; le dominant... Et perdre le contrôle de mon corps ou de mes sensations ça m'évoque de trop vilains souvenirs. Ces moments où j'étais paralysé, attaché, où je ne pouvais rien faire, j'avais beau supplier que tout s'arrête ça continuait plus fort, plus douloureusement et le plaisir se transformait en cauchemar... Ma gorge est nouée, mon estomac aussi. Je sais que je dois laisser tout ça derrière moi, vivre le moment présent; je sais très bien que Jessie ne voudrait jamais me faire de mal... Jessie est totalement différente! J'ai confiance en elle plus qu'en n'importe qui d'autre au monde, elles ne sont pas à comparer mais je réalise que je ne suis pas encore tout à fait prêt maintenant, pas ce soir... Je ne veux pas lui donner l'impression qu'elle me fait du mal parce que je sais que je risque de perdre connaissance ou de devenir fou. Je ne suis pas encore assez fort pour pouvoir surmonter ça. Elle ne pourrait pas comprendre; je ne me comprend pas moi-même.

"Je... ~je ne sais pas... "

Je continue de la fixer un moment, ne sachant pas trop où j'en suis dans mon esprit.
 J'essaye de ne pas craquer, de ne pas pleurer mais les larmes me montent toutes seules aux yeux.

"Excuse-moi. Jessiiiie~~~"

J'éclate en sanglots, j'allonge les bras vers elle, j'ai besoin d'un câlin.

(On n'a pas besoin de ça pour s'avoir que l'on s'aime ..)

Si, on en aura besoin, parce que c'est important de partager son amour corps et âme, integralement
 Et j'ai autant envie d'elle qu'elle de moi. Je reste collé contre elle, savourant son parfum, la sécurité de son étreinte chaude et rassurante et j'écoute attentivement les battements de son coeur qui me bercent et me.crient son amour à chaque pulsation.

Notre relation a changé du tout au tout en l'espace d'une heure. Comment allons-nous gérer ça demain ?  Comment allons nous affronter le jugement des autres ?  Je doute qu'on puisse faire comme si rien n'avait eu lieu ;  Miaouss nous connait si bien qu'il devinera certainement dès son réveil. Et Bob, Cassidy ils vont sûrement vouloir l'annoncer au boss. Les relations amoureuses au sein de l'organisation ne sont pas permises car elles nuisent à la concentration... Domino va sûrement se fâcher sur nous, indiquer dans son rapport qu'on a batifollé au lieu de nous fixer sur notre travail... Et Hun... Il risque d'en retrouver des pulsions meurtrières ;  en plus sa bonté pour moi n'était pas normale... J'y repense, il m'a touché,  je l'attirais peut-être... Et s'il se mettait à haïr Jessie ?  Et le grand baraqué, j'imagine qu'il voudra nous faire la tête au carré en découvrant la nature de notre nouvelle relation.... Oh !  J'veux pas qu'on soit viré ou que le boss décide de nous séparer !!!  Est-ce que c'est une erreur ou pas ?  J"appréhende tellement la journée à venir...

Je remue un peu, je baisse les yeux vers Jessie couchée entre mes bras, je crois qu'elle s'est endormie. Je sourit tendrement en l'observant ;  elle ressemble à une toute petite fille. Je caresse son dos doucement. Admirer son joli minois paisible me fait oublier mes soucis. Je libère un bâillement en réinstallant un peu mieux ma nuque contre l'oreiller.

Je suis Cassidy à l'intérieur en traînassant des pieds dans la poudreuse, j'dois dire que j'avais pas imaginé la soirée comme ça.. En entrant elle éclaire la pièce avec son téléphone et je vois dans la pénombre le clic clac déplié avec les deux imbéciles en train de dormir emmitouflés dans la couverture, la conne dans les bras du bouffon. Dans un sens je les envie, ils sont tellement stupides qu'ils doivent jamais s'prendre la tête, ils ont la chance pouvoir dormir collés serrés, d'avoir quelqu'un qui les aime et de toute évidence ils baisent, eux au moins. J'vois la tete que tire Cassidy et ça m'donne envie de rire

"Y en a qu'on d'la chance.."

J'esquisse un rire avant de reprendre, toujours en chuchotant

"Ça fait une crétine en moins dans ta chambre au moins! Allez j'vais me coucher.. Essaie d'dormir et d'te détendre un peu, on a une mission demain. Bonne nuit Cassidy."

Je lui souris avant de prendre le chemin de ma chambre, j'espere qu'Hun dort déjà..